Décision judiciaire de Cours Administrative d'Appel, 16 avril 1992 (cas Cour administrative d'appel de Bordeaux, 2e chambre, du 16 avril 1992, 90BX00586, mentionné aux tables du recueil Lebon)

Date de Résolution16 avril 1992
JuridictionCour administrative d'appel de Bordeaux
Nature Texte

Vu la requête enregistrée au greffe de la cour le 13 septembre 1990, présentée par Mme Danielle X... demeurant ... ; Mme X... demande à la cour :

  1. ) d'annuler le jugement du 4 juillet 1990 par lequel le tribunal administratif de Poitiers a rejeté sa demande tendant à ce que la commune d'Angoulême et le district du grand Angoulême, substitué au syndicat intercommunal du grand Angoulême, soient condamnés solidairement à lui verser diverses indemnités, en réparation des préjudices subis du fait des rejets d'eaux usées affectant ses immeubles situés 42 place des Boissières et ... ;

  2. ) de condamner solidairement la commune d'Angoulême et le district du grand Angoulême à lui verser la somme de 12.951,12 F pour frais de remise en état ainsi que 50 F par jour ouvrable pour troubles de jouissance de juillet 1986 à juin 1988 ;

  3. ) de lui allouer la somme de 5.000 F au titre des frais irrépétibles ;

Vu les autres pièces du dossier ;

Vu le code des communes ;

Vu le code de la santé publique ;

Vu le code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ;

Vu la loi n° 87-1127 du 31 décembre 1987 ;

Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;

Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 19 mars 1992 :

- le rapport de Melle ROCA, conseiller ;

- les observations de la SCP LACROIX-VEAUX-PONTIVY-BRISSAUD-BRUNET ;

- les observations de Me MENEGAIRE-LOUBEYRE, avocat de la commune d'Angoulême ;

- et les conclusions de M. de MALAFOSSE, commissaire du gouvernement ;

Considérant que Mme X... demande que la commune d'Angoulême et le district du grand Angoulême, substitué au syndicat intercommunal du grand Angoulême, soient condamnés solidairement à lui verser une indemnité, d'une part, à titre de remboursement du montant des travaux à réaliser pour remédier aux dommages qu'ont subis les deux immeubles, situés 42 place des Boissières et 126 rue Saint Roch à Angoulême, dont elle est propriétaire, à raison des débordements d'eaux usées rejetées dans un ancien puits désaffecté par M. MOTARD, occupant d'un immeuble contigu aux siens, d'autre part, à titre de réparation des troubles de jouissance dont elle a été victime pour la période allant du mois de juillet 1986 au mois de juin 1988 du fait des nuisances engendrées par ces débordements, ladite indemnité devant porter intérêts à compter du 23 mars 1989, date de réception de sa demande préalable ; qu'elle soutient à cette fin que le maire a commis une double faute...

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