Décision judiciaire de Cours Administrative d'Appel, 21 juillet 1997 (cas Cour administrative d'appel de Bordeaux, 2e chambre, du 21 juillet 1997, 96BX00352, mentionné aux tables du recueil Lebon)

Date de Résolution21 juillet 1997
JuridictionCour administrative d'appel de Bordeaux
Nature Texte

Vu la requête, enregistrée au greffe de la cour le 19 février 1996, présentée pour la COMMUNE DE MENDE, représentée par son maire en exercice ; la COMMUNE DE MENDE demande à la cour :

- d'annuler le jugement en date du 15 décembre 1995 par lequel le tribunal administratif, sur la demande du préfet de la Lozère, a annulé la délibération du conseil municipal de Mende, en date du 8 mars 1995, attribuant au comité des oeuvres sociales du personnel de la ville une subvention de 335.000 F ;

- de rejeter le déféré présenté par le préfet de la Lozère devant le tribunal administratif de Montpellier ;

- de condamner l'Etat à lui verser la somme de 8.000 F au titre de l'article L.8-1 du code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ;

Vu les autres pièces produites et jointes au dossier ;

Vu le code des communes ;

Vu la loi n 82-213 du 2 mars 1982 modifiée ;

Vu le code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ;

Vu la loi n 87-1127 du 31 décembre 1987 ;

Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;

Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 23 juin 1997 :

- le rapport de M. VIVENS, rapporteur ;

- les observations de Me BERNARD, avocat de la COMMUNE DE MENDE ;

- et les conclusions de M. CIPRIANI, commissaire du gouvernement ;

Sur la recevabilité de la demande formée par le préfet de la Lozère devant le tribunal administratif de Montpellier :

Considérant qu'aux termes de l'article 2-1 de la loi du 2 mars 1982 modifiée : "Les actes pris par les autorités communales sont exécutoires de plein droit dès qu'il a été procédé à leur publication ou à leur notification aux intéressés ainsi qu'à leur transmission au représentant de l'Etat dans le département ou à son délégué dans l'arrondissement" et qu'aux termes de l'article 3 de la même loi : "Le représentant de l'Etat défère au tribunal administratif les actes qu'il estime contraires à la légalité dans les deux mois suivant leur transmission" ;

Considérant que par une délibération en date du 8 mars 1995, transmise au préfet de la Lozère le 14 mars 1995, le conseil municipal de Mende a attribué au comité des oeuvres sociales du personnel de la ville une subvention de 335.000 F ; que le déféré formé par le préfet de la Lozère à l'encontre de cette délibération a été enregistré au tribunal administratif de Montpellier le 4 septembre 1995 ;

Considérant que, lorsque la transmission de l'acte au représentant de l'Etat ou à son...

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