Décision judiciaire de Cours Administrative d'Appel, 31 mars 1994 (cas Cour administrative d'appel de Paris, 1e chambre, du 31 mars 1994, 93PA00452, mentionné aux tables du recueil Lebon)

Date de Résolution31 mars 1994
JuridictionCour administrative d'appel de Paris
Nature Texte

VU la requête, enregistrée au greffe de la cour le 5 mai 1993, présentée pour la commune de MAREIL-SUR-MAULDRE, représentée par son maire en exercice ; la commune de MAREIL-SUR-MAULDRE demande à la cour :

  1. ) d'annuler le jugement n° 89/2574-89/2575-89/ 2718 et 89/2719 du 16 février 1993 par lequel le tribunal administratif de Versailles a annulé le permis de construire modificatif valant division en date du 3 avril 1989 délivré à M. Y... ;

  2. ) de rejeter la demande de MM. X... et autres ;

  3. ) de condamner M. X... et autres à lui verser une indemnité de 10.000 F en application des dispositions de l'article L.8-1 du code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ;

VU les autres pièces du dossier ;

VU le code de l'urbanisme ;

VU le code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ;

VU la loi n° 87-1127 du 31 décembre 1987 ;

Après avoir entendu, au cours de l'audience publique du 17 mars 1994 :

- le rapport de Mme MESNARD, conseiller,

- et les conclusions de M. DACRE-WRIGHT, commissaire du Gouvernement ;

Sur la recevabilité de la requête :

Considérant que, par délibération du 21 juin 1993, le conseil municipal a autorisé le maire de la commune de MAREIL-SUR-MAULDRE à faire appel du jugement susvisé ; que, dès lors, la fin de non recevoir opposée à la requête doit être écartée ;

Au fond :

Considérant que, par décision du 27 juillet 1990, le Conseil d'Etat a confirmé le jugement du tribunal administratif de Versailles en date du 5 février 1988 rejetant la demande de MM. X... et autres dirigée contre le permis de construire délivré le 13 mars 1987 par le maire de la commune de MAREIL-SUR-MAULDRE à la société civile immobilière du parc afin de réaliser un centre commercial et vingt pavillons sur un terrain d'assiette de 16.700 m2 ; que, par arrêté du 20 septembre 1988, le maire de la commune a transféré ce permis à M. Y... ; qu'un permis de construire modificatif du 10 novembre 1988 a autorisé la société civile immobilière

Y...

à réaliser la division du terrain de 16.700 m2 ; qu'enfin, M. Y... exerçant son activité de promotion immobilière en son nom propre, un permis de construire modificatif du 3 avril 1989 a rectifié l'erreur matérielle commise sur le nom du bénéficiaire et a accordé à M. Y..., et non à la société civile immobilière

Y...

, l'autorisation de division dudit terrain ; que, par jugement du 16 février 1993, le tribunal administratif de Versailles a annulé le permis modificatif en date du 3 avril 1989 ;

Considérant, d'une part, qu'aux termes de l'article 3 NA-5 du plan d'occupation des...

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