CAA de NANCY, 2ème chambre, 18/06/2020, 18NC01467, Inédit au recueil Lebon

Presiding JudgeM. MARTINEZ
Date18 juin 2020
Judgement Number18NC01467
Record NumberCETATEXT000042018811
CounselALLE & ASSOCIES AVOCATS
CourtCour Administrative d'Appel de Nancy (Cours Administrative d'Appel de France)
Vu la procédure suivante :

Procédure contentieuse antérieure :

M. A... B... a demandé au tribunal administratif de Nancy de prononcer la décharge des cotisations supplémentaires d'impôt sur le revenu auxquelles il a été assujetti au titre des années 2013, 2014 et 2015.

Par un jugement n° 1700995 du 15 mars 2018, le tribunal administratif de Nancy a rejeté la demande.

Procédure devant la cour :

Par une requête, enregistrée le 15 mai 2018, M. B..., représenté par la SELARL PVB AVOCATS, demande à la cour :

1°) d'annuler ce jugement du 15 mars 2018 par lequel le tribunal administratif de Nancy a rejeté sa demande ;

2°) de prononcer la décharge de ces impositions ;

3°) de mettre à la charge de l'Etat une somme de 2 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative.

Il soutient que :
- le tribunal a omis de statuer sur le moyen tiré de ce qu'au titre de l'année 2015, contrairement à ce qu'a retenu l'administration dans la proposition de rectification du 5 février 2016, les frais kilométriques réels étaient plus avantageux que les frais forfaitaires ;
- le tribunal administratif a statué " ultra petita " dès lors que l'administration n'a pas remis en cause la réalité des dépenses pour les frais de trajets engagés, mais en a simplement limité le montant, en réduisant la distance.
- l'administration a méconnu les dispositions de l'article 83 du code général des impôts dès lors qu'il justifie de circonstances particulières liées aux caractéristiques de son emploi en Belgique et à sa recherche d'emploi en France, lesquelles justifiaient qu'il réside dans sa maison de Laneuville-sur-Meuse et privilégie des trajets hebdomadaires.
- à titre subsidiaire, un logement sur place aurait représenté un surcoût économique supérieur à la réalisation des trajets qui aurait impliqué la vente de sa résidence principale.
- c'est à tort que l'administration a considéré dans la proposition de rectification du 5 février 2016 que les frais forfaitaires étaient plus avantageux que les frais kilométriques réels.


Par un mémoire en défense, enregistré le 8 octobre 2018, le ministre de l'action et des comptes publics conclut au rejet de la requête.

Il soutient que les moyens soulevés par M. B... ne sont pas fondés.


Vu :
- les autres pièces du dossier ;

Vu :
- le code général des impôts et le livre des procédures fiscales ;
-l'ordonnance n°2020-305 du 25 mars 2020 modifiée ;
- le code de justice administrative.


Les parties ont...

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