CAA de NANCY, 3ème chambre - formation à 3, 03/07/2014, 13NC01448, Inédit au recueil Lebon

Presiding JudgeM. EVEN
Judgement Number13NC01448
Record NumberCETATEXT000029442725
Date03 juillet 2014
CounselSCP NOIRJEAN GIRARD BOUDIBA GANTOIS
CourtCour Administrative d'Appel de Nancy (Cours Administrative d'Appel de France)
Vu la requête, enregistrée le 29 juillet 2013, présentée pour Mme C...D..., demeurant..., par la SCP d'avocats Noirjean-Girard-B... -Gantois ;

Mme D... demande à la Cour :

1°) d'annuler le jugement n° 1100308 du 11 juin 2013 par lequel le Tribunal administratif de Nancy a rejeté sa demande tendant :

- à l'annulation de la décision implicite née du silence gardé par le maire de Toul sur sa demande en date du 22 novembre 2010 tendant, d'une part, à être réintégrée sur un poste d'encadrement et, d'autre part, à être nommée attachée territoriale ;
- à la condamnation de la commune de Toul à lui verser une somme de 24 255,94 euros, assortie des intérêts de droit à compter du 22 novembre 2010, et leur capitalisation à compter de la même date, en réparation des préjudices qu'elle estime avoir subis en raison de la mutation interne dont elle a été l'objet ;

2°) d'annuler la décision implicite née du silence gardé par le maire de Toul sur sa demande d'indemnité formulée le 22 novembre 2010 ;

3°) de condamner la commune de Toul à lui verser la somme de 24 255,94 euros, assortie des intérêts au taux légal à compter du 22 novembre 2010, et la capitalisation de ces intérêts à compter de cette même date, en réparation des préjudices matériels et moraux qu'elle soutient avoir subis ;

4°) d'enjoindre, à titre principal, au maire de Toul de la nommer au grade d'attaché territorial et, subsidiairement, de soumettre à la commission administrative paritaire la décision la mutant, dans un délai de deux mois à compter de la notification du présent arrêt ;

5°) de mettre à la charge de la commune de Toul une somme de 2 000 euros sur le fondement de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;

Elle soutient que :

- lors de ses deux derniers changements d'affectation aucun arrêté de nomination n'a été pris ;
- la commission administrative paritaire n'a pas été consultée avant la décision de mutation interne ;
- aucune déclaration de vacance de poste n'a été faite ;
- la décision la mutant au poste de responsable des affaires foncières constitue une sanction disciplinaire déguisée et un déclassement ;
- la commune a commis une faute en l'affectant sur le poste de responsable des affaires foncières, qui la prive de toute mission d'encadrement et de ses indemnités de sujétion ;
- la commune a commis une faute en ne la proposant pas à la promotion interne au grade d'attaché territorial en 2001 et 2006 ;
Vu le jugement attaqué ;
Vu le mémoire en défense, enregistré le 10 février 2014, présenté pour la commune de Toul, par MeA..., qui conclut au rejet de la requête et à ce qu'une somme de 1 500 euros soit mise à la charge de Mme D...en application de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;

La commune fait valoir que :

- elle n'a commis aucune faute ;
- les décisions de mutation ne constituent pas des sanctions déguisées ;
- l'intéressée avait accepté la proposition de mutation...

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