CAA de NANTES, 2ème chambre, 24/05/2016, 15NT02448, Inédit au recueil Lebon

Presiding JudgeM. PEREZ
Date24 mai 2016
Judgement Number15NT02448
Record NumberCETATEXT000032592074
CounselSELARL ATLANTIQUE ASSOCIES
CourtCour Administrative d'Appel de Nantes (Cours Administrative d'Appel de France)
Vu la procédure suivante :

Procédure contentieuse antérieure :
Mme D...G...née A...C...a demandé au tribunal administratif de Nantes d'annuler la décision du 7 juin2012 par laquelle le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration a maintenu l'ajournement à deux ans de sa demande d'acquisition de la nationalité française.
Par un jugement n° 1210847 du 3 juin 2015, le tribunal administratif de Nantes a rejeté sa demande.
Procédure devant la cour :
Par une requête, enregistrée le 4 août 2015, et un mémoire enregistré le 27 avril 2016, Mme G...née A...C..., représentée par MeH..., demande à la cour :
1°) d'annuler ce jugement du tribunal administratif de Nantes du 3 juin 2015 ;
2°) d'annuler la décision du 15 mai 2012 pour excès de pouvoir ;
3°) de mettre à la charge de l'Etat le versement à son conseil d'une somme de 1 800 euros au titre des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative et de l'article 37 de la loi du 10 juillet 1991.
Elle soutient que :
- la décision contestée est insuffisamment motivée ;
- le nom de son signataire est totalement illisible ;
- il n'est pas établi que cette décision ait été prise par une autorité régulièrement habilitée pour ce faire ;
- la décision contestée procède d'une erreur manifeste d'appréciation ;
- elle est entrée et séjourne régulièrement sur le territoire français depuis de longues années ;
- elle travaille de façon stable dans le cadre d'un contrat de travail à durée indéterminée à temps partiel, pour une durée de 90 à 100 heures par mois, et est matériellement autonome ;
- elle est bien intégrée, locataire d'un logement HLM et mère de trois enfants mineurs, dont une fille de nationalité française, qu'elle élève seule ;
- elle remplit les conditions de recevabilité d'une demande de naturalisation énoncées par le code civil ;
Par un mémoire en défense, enregistré le 8 septembre 2015, et un mémoire enregistré le 6 novembre 2015, le ministre de l'intérieur conclut au rejet de la requête.
Il soutient que :
- les moyens soulevés par la requérante ne sont pas fondés ;
- la circonstance que l'intéressée satisferait aux conditions de recevabilité d'une demande de naturalisation énoncées par le code civil est inopérante, dès lors que sa décision a été prise sur le fondement de l'article 48 du décret du 30 décembre 1993 ;
- les éléments postérieurs à la décision contestée sont sans influence sur sa légalité.
Mme G...née A...C...a...

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