CAA de NANTES, 3ème chambre, 06/10/2017, 15NT02848, Inédit au recueil Lebon

Presiding JudgeMme PERROT
Record NumberCETATEXT000035803721
Judgement Number15NT02848
Date06 octobre 2017
CounselSELARL CHRISTOPHE LAUNAY
CourtCour Administrative d'Appel de Nantes (Cours Administrative d'Appel de France)
Vu la procédure suivante :

Procédure contentieuse antérieure :

Mme C... E...a demandé au tribunal administratif de Caen d'annuler l'arrêté du 4 décembre 2014 par lequel le président du centre communal d'action social de Pont-l'Evêque l'a radiée des cadres pour abandon de poste.

Par un jugement n° 1500209 du 16 juillet 2015, le tribunal administratif de Caen a rejeté sa demande.

Procédure devant la cour :

Par une requête et un mémoire enregistrés les 16 septembre 2015 et 17 mai 2016 Mme C...E..., représentée par MeB..., demande à la cour :

1°) d'annuler ce jugement du tribunal administratif de Caen du 16 juillet 2015 ;

2°) d'annuler l'arrêté du 4 décembre 2014 du président du centre communal d'action social de Pont-l'Evêque ;

3°) d'enjoindre au centre communal d'action social, sous astreinte de 75 euros par jour de retard, de la réintégrer avec reconstitution de carrière, dans un délai de 8 jours à compter de la notification de l'arrêt à intervenir ;

4°) de mettre à la charge du centre communal d'action social la somme de 2 000 euros au titre de l'article L.761-1 du code de justice administrative.

Elle soutient que :
- la décision de radiation des cadres prise par le président du CCAS, sans respect des droits de la défense, a été adoptée en violation des règles applicables à la procédure disciplinaire et n'est pas motivée ;
- contrairement à ce qu'a jugé le tribunal administratif de Caen, le délai dont était assortie la mise en demeure de reprendre son poste était insuffisant pour qu'elle puisse s'y conformer ;
- elle avait obtenu l'accord du président du CCAS afin de travailler l'après midi et justifiait ainsi d'un motif légitime pour refuser de reprendre ses fonctions ; ce n'est qu'à l'issue de son congé maladie que le CCAS a changé ses horaires de travail et s'est opposé au cumul d'activités qui avait été mis en place avant ce congé ;
- c'est à tort que le président du CCAS a retenu l'abandon de poste alors qu'elle n'a pas entendu rompre le lien avec son service ;
- l'abandon de poste n'est pas constitué dès lors qu'elle a continué à se présenter sur le lieu d'exercice de ses fonctions précédentes.
Par des mémoires en défense enregistrés le 10 février 2016 et le 2 aout 2016 le centre communal d'action sociale de Pont L'Evêque, représenté par MeA..., conclut au rejet de la requête et à ce que soit mise à la charge de Mme E...la somme de 2 000 euros au titre de l'article L.761-1 du code de justice administrative.

Il soutient...

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