Cour administrative d'appel de Versailles, 6ème chambre, 20/10/2016, 14VE02361, Inédit au recueil Lebon

Presiding JudgeM. DEMOUVEAUX
Record NumberCETATEXT000033284725
Judgement Number14VE02361
Date20 octobre 2016
CounselCABINET FIDAL DIRECTION PARIS
CourtCour administrative d'appel de Versailles (Cours Administrative d'Appel de France)
Vu la procédure suivante :

Procédure contentieuse antérieure :

La société UCAR DEVELOPPEMENT a demandé au Tribunal administratif de Versailles qui a transmis sa demande au Tribunal administratif de Cergy-Pontoise, de la décharger des rappels de taxe différentielle sur les véhicules à moteur, en droits et intérêts de retard, qui lui ont été réclamés pour la période du 1er mars 2005 au 14 août 2006.

Par un jugement n° 1101301 du 30 juin 2014, le Tribunal administratif de
Cergy-Pontoise a rejeté cette demande.

Procédure devant la Cour :

Par une requête et un mémoire, enregistrés respectivement le 1er août 2014 et le 1er juin 2015, la société UCAR DEVELOPPEMENT, représentée par Me Cordier-Deltour, avocat, demande à la Cour :

1° d'annuler le jugement n° 1101301 du 30 juin 2014 par lequel le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise a rejeté sa demande ;

2° de prononcer une décharge d'un montant de 220 641 euros ;

3° de mettre à la charge de l'Etat la somme de 8 000 euros en application de l'article L. 761-1 du code de justice administrative.

Elle soutient que :
- elle a été imposée à l'issue d'une procédure irrégulière, faute que la proposition de rectification l'ait informée de la faculté de proroger le délai de présentation de ses observations ;
- les avis de mise en recouvrement sont entachés d'une erreur substantielle sur la nature de la taxe due, au regard de l'article R* 256-1 du livre des procédures fiscales et de la doctrine administrative référencée 12C122 du 1er décembre 1984 ;
- à titre subsidiaire, l'administration a méconnu les articles 1599 C du code général des impôts et R. 322-1 du code de la route ;
- la société requérante, qui a acquitté dans d'autres départements que l'Oise, à raison des véhicules dont elle était propriétaire, les droits rappelés, a été expressément autorisée par le ministère de l'intérieur à recourir à la procédure de télétransmission de données pour immatriculer dans le département de l'Oise des véhicules destinés à la location de courte durée ;
- les rappels litigieux sont contraires à la chose jugée le 24 mai 2012 par le Tribunal de Grande Instance de Nanterre ;

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Vu les autres pièces du dossier.

Vu :
- le code général des impôts et le livre des procédures fiscales ;
- le code de justice administrative.

Les parties ont été régulièrement averties du jour de l'audience.

Ont été...

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