Cour de cassation, Chambre sociale, du 17 mars 1965, 62-40. 780, Publié au bulletin
| Presiding Judge | M. VIGNERON |
| Date | 17 mars 1965 |
| Docket Number | 62-40 780 |
| Court | Chambre Sociale (Cour de Cassation de France) |
| Publication au Gazette officiel | Bulletin 1965 IV N° 232 |
SUR LE MOYEN UNIQUE TIRE DE LA VIOLATION DES ARTICLES 1134 DU CODE CIVIL, 24 ET 44- A DU LIVRE 1ER DU CODE DU TRAVAIL, AINSI QUE DE L'ARTICLE 7 DE LA LOI DU 20 AVRIL 1810 POUR DEFAUT DE MOTIFS, DEFAUT DE REPONSE AUX CONCLUSIONS ET MANQUE DE BASE LEGALE ; ATTENDU QUE X... REPROCHE A L'ARRET ATTAQUE DE L'AVOIR CONDAMNE A DELIVRER A Y..., POUR LA PERIODE DU 1ER OCTOBRE 1956 AU 1ER JUIN 1959 UN CERTIFICAT DE TRAVAIL COMPORTANT LA QUALIFICATION DE CHEF DE CULTURE HORTICOLE, AUX MOTIFS QU'IL ETAIT CONSTANT QUE Y... AVAIT ETE EMBAUCHE COMME CHEF DE CULTURE PAR L'EMPLOYEUR PEPINIERISTE QUI CONNAISSAIT LES OBLIGATIONS RESULTANT DU CONTRAT SYNALLAGMATIQUE AINSI FORME, LEQUEL NE POUVAIT ETRE MODIFIE QUE D'ACCORD PARTIES ; QUE, MEME QUAND IL TRAVAILLAIT SOUS LES ORDRES DE DANIEL, Y... COMMANDAIT A PLUSIEURS OUVRIERS ;
QU'IL A PERCU UN SALAIRE DE CHEF DE CULTURE, RECU DES BULLETINS DE PAYE COMPORTANT CETTE QUALIFICATION ET QU'IL ETAIT CONSTANT, QU'IL N'AVAIT JAMAIS ETE IN FORME PAR SON EMPLOYEUR QU'IL ETAIT L'OBJET D'UNE DECLASSIFICATION DE CHEF DE CULTURE A CHEF D'EQUIPE NON-CADRE SUIVANT LES DEFINITIONS DE LA CONVENTION COLLECTIVE DU 9 AVRIL 1958, ALORS QUE L'EMPLOI DE CHEF DE CULTURE OCCUPE PAR Y... AU 1ER OCTOBRE 1956 NE CORRESPONDAIT PAS A LA DEFINITION QU'EN DEVAIT DONNER LA FUTURE CONVENTION COLLECTIVE DES EXPLOITATIONS HORTICOLES DE LOIRE-ATLANTIQUE DU 9 AVRIL 1958 ;
QU'IL S'ENSUIT QU'IL NE CONFERAIT PAS A Y... LA QUALITE DE CADRE SELON UNE CLASSIFICATION LEGALE ET QUE L'EMPLOYEUR NE POUVAIT ETRE TENU DE DENONCER A Y... SA DECLASSIFICATION AU 11 DECEMBRE 1956 D'UNE CATEGORIE CADRE A UNE CATEGORIE NON CADRE TELLE QUE CELLE DE CHEF D'EQUIPE ;
QU'IL RESULTE DES CIRCONSTANCES DE LA FORMATION DU CONTRAT DE TRAVAIL QUE L'EMPLOI DE CHEF DE CULTURE N'AVAIT ETE CONFIE A Y... QU'EN FONCTION DE L'ABSENCE DE DANIEL ET POUR LA DUREE DE CETTE ABSENCE QUI DEVAIT CESSER AU 11 DECEMBRE 1956 ;
QUE, D'AILLEURS, LE SALARIE, POUR N'AVOIR RECLAME LA QUALITE DE CADRE QU'EN 1959, A L'OCCASION D'UNE MALADIE ET POUR BENEFICIER DES PRESTATIONS MALADIE, AVAIT TACITEMENT ACCEPTE L'EMPLOI DE CHEF D'EQUIPE NON CADRE ;
QU'A CE DERNIER CLASSEMENT NE SAURAIENT LEGALEMENT FAIRE OBSTACLE LE TAUX ELEVE DE SON SALAIRE NI LES DIVERSES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES FIGURANT SUR SES BULLETINS DE PAYE, ELEMENTS D'APPRECIATION RETENUS A TORT COMME DECISIFS PAR L'ARRET ATTAQUE QUI A NEGLIGE, EN REVANCHE, MALGRE UNE DEMANDE D'EXPERTISE, DE RECHERCHER LA NATURE DES FONCTIONS DU SALARIE ET D'EN...
QU'IL A PERCU UN SALAIRE DE CHEF DE CULTURE, RECU DES BULLETINS DE PAYE COMPORTANT CETTE QUALIFICATION ET QU'IL ETAIT CONSTANT, QU'IL N'AVAIT JAMAIS ETE IN FORME PAR SON EMPLOYEUR QU'IL ETAIT L'OBJET D'UNE DECLASSIFICATION DE CHEF DE CULTURE A CHEF D'EQUIPE NON-CADRE SUIVANT LES DEFINITIONS DE LA CONVENTION COLLECTIVE DU 9 AVRIL 1958, ALORS QUE L'EMPLOI DE CHEF DE CULTURE OCCUPE PAR Y... AU 1ER OCTOBRE 1956 NE CORRESPONDAIT PAS A LA DEFINITION QU'EN DEVAIT DONNER LA FUTURE CONVENTION COLLECTIVE DES EXPLOITATIONS HORTICOLES DE LOIRE-ATLANTIQUE DU 9 AVRIL 1958 ;
QU'IL S'ENSUIT QU'IL NE CONFERAIT PAS A Y... LA QUALITE DE CADRE SELON UNE CLASSIFICATION LEGALE ET QUE L'EMPLOYEUR NE POUVAIT ETRE TENU DE DENONCER A Y... SA DECLASSIFICATION AU 11 DECEMBRE 1956 D'UNE CATEGORIE CADRE A UNE CATEGORIE NON CADRE TELLE QUE CELLE DE CHEF D'EQUIPE ;
QU'IL RESULTE DES CIRCONSTANCES DE LA FORMATION DU CONTRAT DE TRAVAIL QUE L'EMPLOI DE CHEF DE CULTURE N'AVAIT ETE CONFIE A Y... QU'EN FONCTION DE L'ABSENCE DE DANIEL ET POUR LA DUREE DE CETTE ABSENCE QUI DEVAIT CESSER AU 11 DECEMBRE 1956 ;
QUE, D'AILLEURS, LE SALARIE, POUR N'AVOIR RECLAME LA QUALITE DE CADRE QU'EN 1959, A L'OCCASION D'UNE MALADIE ET POUR BENEFICIER DES PRESTATIONS MALADIE, AVAIT TACITEMENT ACCEPTE L'EMPLOI DE CHEF D'EQUIPE NON CADRE ;
QU'A CE DERNIER CLASSEMENT NE SAURAIENT LEGALEMENT FAIRE OBSTACLE LE TAUX ELEVE DE SON SALAIRE NI LES DIVERSES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES FIGURANT SUR SES BULLETINS DE PAYE, ELEMENTS D'APPRECIATION RETENUS A TORT COMME DECISIFS PAR L'ARRET ATTAQUE QUI A NEGLIGE, EN REVANCHE, MALGRE UNE DEMANDE D'EXPERTISE, DE RECHERCHER LA NATURE DES FONCTIONS DU SALARIE ET D'EN...
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