CAA de MARSEILLE, 5ème chambre - formation à 3, 27/06/2014, 13MA04999, Inédit au recueil Lebon

Presiding JudgeM. POCHERON
Date27 juin 2014
Judgement Number13MA04999
Record NumberCETATEXT000029443135
CounselSCP ROMANI CLADA MAROSELLI
CourtCour administrative d'appel de Marseille (Cours Administrative d'Appel de France)
Vu la requête, enregistrée au greffe de la Cour, sous le n° 13MA04999, le 18 décembre 2013, présentée pour M. B...A..., demeurant..., par la SCP Romani Clada Maroselli ;


M. A...demande à la Cour :

1°) d'annuler le jugement n° 1300548 du 5 décembre 2013 du tribunal administratif de Bastia qui a rejeté sa demande tendant à la condamnation de l'Etat à lui verser la somme de 32 275 euros en réparation du préjudice causé par la décision en date du 20 avril 2009 par laquelle le ministre de l'intérieur a constaté la perte de validité de son permis de conduire pour solde de points nul ;

2°) d'annuler la décision implicite de rejet née le 2 juillet 2013 ;

3°) de condamner l'Etat à lui verser la somme de 32 275 euros à titre de dommages et intérêts, toutes sources de préjudices confondues ;

4°) de mettre à la charge de l'Etat une somme de 3 000 euros sur le fondement de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;




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Vu le mémoire en défense, enregistré le 28 mai 2014, présenté par le ministre de l'intérieur par lequel il demande à la Cour de rejeter la requête de M. A...et de mettre à sa charge la somme de 1 000 euros en application de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;

Il soutient que :

- M. A...n'apporte aucun élément de fait et de droit nouveau par rapport au litige porté devant le tribunal administratif de Bastia ;
- il est constant que la juridiction a annulé la décision " 48 SI " du 20 avril 2009 sur le seul fondement du défaut de délivrance de l'information préalable lors de l'infraction commise le 12 juillet 2007 ; M. A...n'est pas fondé à soutenir que la faute commise par l'Etat serait de nature à lui ouvrir un quelconque droit à réparation ;
- à titre subsidiaire, il n'y a pas lieu de considérer que le préjudice allégué présente un lien direct et certain avec l'annulation du permis de conduire ;
- à titre très subsidiaire, l'intéressé n'apporte aucune précision ou document permettant d'évaluer le préjudice qu'il allègue ;
- l'absence de bonne foi du requérant a obligé le ministère de l'intérieur à exposer des frais directs et spécifiques ; par, suite, dans un souci d'économie des deniers publics, il convient de mettre à la charge du requérant une somme de 1 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;


Vu les autres pièces du dossier ;


Vu le code de la route...

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