Cour Administrative d'Appel de Nantes, 4ème chambre, 21/03/2014, 12NT01143, Inédit au recueil Lebon

Presiding JudgeM. LAINE
Record NumberCETATEXT000028812731
Judgement Number12NT01143
Date21 mars 2014
CounselBLANCHET
CourtCour Administrative d'Appel de Nantes (Cours Administrative d'Appel de France)
Vu la requête, enregistrée le 30 avril 2012, présentée pour la commune de Courgeon, dont le siège est situé, Mairie, 2 rue du Prieuré à Courgeon (61400), par Me Blanchet, avocat au barreau d'Alençon ; la commune de Courgeon demande à la cour :

1°) de réformer le jugement n° 1002024 du 1er mars 2012 par lequel le tribunal administratif de Caen a rejeté partiellement sa demande tendant à la condamnation solidaire de la société Eurovia et du cabinet B+H Architectes à lui verser la somme de 25 379,97 euros HT au titre de la réparation des désordres affectant la station de relevage des eaux usées du lotissement communal " Le Verger " ;

2°) de condamner la société Eurovia et le cabinet B+H Architectes à lui verser solidairement la somme de 25 379,97 euros au titre de ces désordres ;

3°) de mettre à la charge solidaire de la société Eurovia et du cabinet B+H Architectes le versement d'une somme de 2 000 euros sur le fondement des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;

elle soutient que :

- aucune part de responsabilité ne devait être laissée à la charge de la commune ;

- le montant des désordres majeurs et mineurs s'élève à 25 379,97 euros ;

Vu le jugement attaqué ;

Vu la mise en demeure adressée le 26 juin 2012 au cabinet B+H Architectes, en application de l'article R. 612-3 du code de justice administrative, et l'avis de réception de cette
mise en demeure ;

Vu la mise en demeure adressée le 26 juin 2012 à la société Eurovia, en application de l'article R. 612-3 du code de justice administrative, et l'avis de réception de cette mise en demeure ;
Vu la mise en demeure adressée le 26 juin 2012 à la société Cousin Electricité, en application de l'article R. 612-3 du code de justice administrative, et l'avis de réception de cette mise en demeure ;

Vu le mémoire en défense, enregistré le 9 juillet 2012, présenté pour la société Cousin Electricité, dont le siège est situé rue de Bel Air, ZA du Londeau, à Cérisé (61000), par Me Sénécal, avocat au barreau de Rouen ;

la société Cousin Electricité conclut :

- au rejet de la requête comme portée devant une juridiction incompétente en tant qu'elle est dirigée contre elle ;

- à ce que soit mise à la charge de la commune de Courgeon la somme de 2 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;

Vu le mémoire en défense, enregistré le 24 juillet 2012, présenté pour la société Eurovia, dont le siège est situé 18 Place de l'Europe à Rueil-Malmaison (92565), par Me Labrusse, avocat au barreau de Caen ;

elle conclut :

1°) à titre principal, au rejet de la requête, et à ce que la cour réforme le jugement en ce qu'il l'a condamnée à prendre en charge les conséquences dommageables des désordres qualifiés de majeurs ;

2°) à titre subsidiaire, à la confirmation du jugement sur les autres points ;

3°) à ce que soit mise à la charge de la commune de Courgeon la somme de 2 500 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;
elle soutient que :

- la requête est irrecevable : en ce qu'elle est insuffisamment motivée ; à son égard, en ce qu'elle ne critique pas les aspects du jugement qui la concerne ;

- sa responsabilité ne saurait être retenue dans le désordre majeur dès lors que celui-ci était évident dès la réception ; les pompes installées étaient différentes des pompes prévues à l'origine ;

Vu le mémoire en défense, enregistré le 10 septembre 2012, présenté pour le cabinet B+H Architectes, dont le siège est situé 6 rue de la Comédie à Mortagne (61400), par Me Griffiths, avocat au barreau de Lisieux ;


il conclut :

- au rejet de la requête ;

- en cas de réformation du jugement pour ce qui est du désordre qualifié de mineur, à ce que la société Eurovia et la commune de Courgeon le garantissent de toute condamnation ;

- à la condamnation de tout succombant à lui verser la somme de 3 000 euros en application des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;

il soutient que :

- c'est à juste titre que le tribunal a laissé une part de responsabilité à la commune dans les désordres qualifiés de mineurs ;

- la responsabilité de la société Eurovia est engagée ;

Vu le mémoire en réplique, enregistré le 9 novembre 2012, présenté pour la commune de Courgeon, qui conclut :

1°) à la confirmation du jugement en ce qu'il a retenu la responsabilité de la société Eurovia et du cabinet B+H Architectes pour le désordre qualifié de majeur, et à la fixation du montant de la réparation de ce désordre à la somme de 13 059,54 euros H.T, soit 15 619,21 euros T.T.C. ; en conséquence, à la condamnation solidaire de la société...

Pour continuer la lecture

SOLLICITEZ VOTRE ESSAI

VLEX uses login cookies to provide you with a better browsing experience. If you click on 'Accept' or continue browsing this site we consider that you accept our cookie policy. ACCEPT