Cour administrative d'appel de Bordeaux, 6ème chambre (formation à 3), 13/11/2012, 11BX01677, Inédit au recueil Lebon
Presiding Judge | M. JACQ |
Record Number | CETATEXT000026654353 |
Date | 13 novembre 2012 |
Judgement Number | 11BX01677 |
Counsel | ABDI |
Court | Cour administrative d'appel de Bordeaux (Cours Administrative d'Appel de France) |
Vu la requête, enregistrée le 12 juillet 2011, présentée pour la COMMISSION SYNDICALE DU HAUT OSSAU, dont le siège est Promenade de l'Arriussec à Larruns (64440), par Me Lagarde ;
Elle demande à la cour :
1°) d'annuler le jugement n° 0901910 du 17 mai 2011 par lequel le tribunal administratif de Pau a annulé sa délibération datant du 22 décembre 2008 ;
2°) de mettre à la charge de la commune de Bielle une somme de 3 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
Vu les autres pièces du dossier ;
Vu le code des marchés publics ;
Vu le code général des collectivités territoriales ;
Vu le code de justice administrative ;
Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;
Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 16 octobre 2012 :
- le rapport de M. Jean-Emmanuel Richard, premier conseiller ;
- les conclusions de M. Pierre Bentolila, rapporteur public ;
- les observations de Me Abdi, avocat de la commune de Bielle.
Considérant que la COMMISSION SYNDICALE DU HAUT OSSAU fait appel du jugement n° 0901910 du 17 mai 2011 par lequel le tribunal administratif de Pau a annulé sa délibération en date du 22 décembre 2008 autorisant son président à signer une convention de maîtrise d'oeuvre juridique ;
Considérant que le président de la COMMISSION SYNDICALE DU HAUT OSSAU produit une attestation d'affichage de la délibération litigieuse qui établit que l'affichage a été effectif à partir du 14 janvier 2009 ; que la réalité de cet affichage n'est pas contesté ; qu'aucun élément du dossier ne permet de douter de son exactitude ; que l'affichage de cette délibération faisait courir le délai de recours contentieux ; qu'ainsi, le premier jour de l'affichage, soit le 14 janvier 2009, a constitué le point de départ du délai de recours contentieux de deux mois à l'encontre de la décision litigieuse ; que, par suite, la commune de Bielle n'était recevable à agir contre cette délibération que jusqu'au 14 mars 2009 ; que, dès lors, en déposant sa requête introductive d'instance au greffe du tribunal administratif le 2 avril 2009, la commune de Bielle était forclose à cette date ;
Considérant que la commune de Bielle ne saurait utilement se prévaloir de l'absence de transmission de la...
Elle demande à la cour :
1°) d'annuler le jugement n° 0901910 du 17 mai 2011 par lequel le tribunal administratif de Pau a annulé sa délibération datant du 22 décembre 2008 ;
2°) de mettre à la charge de la commune de Bielle une somme de 3 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative ;
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Vu les autres pièces du dossier ;
Vu le code des marchés publics ;
Vu le code général des collectivités territoriales ;
Vu le code de justice administrative ;
Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;
Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 16 octobre 2012 :
- le rapport de M. Jean-Emmanuel Richard, premier conseiller ;
- les conclusions de M. Pierre Bentolila, rapporteur public ;
- les observations de Me Abdi, avocat de la commune de Bielle.
Considérant que la COMMISSION SYNDICALE DU HAUT OSSAU fait appel du jugement n° 0901910 du 17 mai 2011 par lequel le tribunal administratif de Pau a annulé sa délibération en date du 22 décembre 2008 autorisant son président à signer une convention de maîtrise d'oeuvre juridique ;
Considérant que le président de la COMMISSION SYNDICALE DU HAUT OSSAU produit une attestation d'affichage de la délibération litigieuse qui établit que l'affichage a été effectif à partir du 14 janvier 2009 ; que la réalité de cet affichage n'est pas contesté ; qu'aucun élément du dossier ne permet de douter de son exactitude ; que l'affichage de cette délibération faisait courir le délai de recours contentieux ; qu'ainsi, le premier jour de l'affichage, soit le 14 janvier 2009, a constitué le point de départ du délai de recours contentieux de deux mois à l'encontre de la décision litigieuse ; que, par suite, la commune de Bielle n'était recevable à agir contre cette délibération que jusqu'au 14 mars 2009 ; que, dès lors, en déposant sa requête introductive d'instance au greffe du tribunal administratif le 2 avril 2009, la commune de Bielle était forclose à cette date ;
Considérant que la commune de Bielle ne saurait utilement se prévaloir de l'absence de transmission de la...
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