Cour administrative d'appel de Nancy, 3ème chambre - formation à 3, du 15 janvier 2004, 98NC01361, inédit au recueil Lebon

Presiding JudgeM. KINTZ
Record NumberCETATEXT000007566225
Date15 janvier 2004
Judgement Number98NC01361
CounselLAGRANGE ET ASSOCIES
Vu la requête, enregistrée au greffe de la Cour le 1er juillet 1998 sous le n° 98NC01361, complétée par mémoire enregistré le 22 juin 1999, présentée pour M. Jean-Paul X, demeurant ..., par la SCP Lagrange Philippot Clément Desmet Baumann-Chevalier et Zillig, avocats

M. X demande à la Cour
1°) - d'annuler le jugement en date du 5 mai 1998 par lequel le Tribunal administratif de Nancy a rejeté sa demande tendant à condamner la commune de Villey-Saint-Etienne à lui verser une somme de 8 299,51 francs, assortie des intérêts au taux légal à compter du 31 mars 1995, en réparation du préjudice subi du fait de la délivrance tardive d'un permis de construire, ainsi qu'une somme de 3 500 francs au titre des frais irrépétibles
Code : C+
Plan de classement : 60-01-03
60-01-04
60-01-04-01
60-02-05-01
60-02-05-01-03

2°) - de condamner la commune à lui verser la somme susvisée de 8 299,51 francs, ainsi qu'une somme de 5 000 francs au titre des frais irrépétibles ;

Il soutient que :
- la décision du maire en date du 20 janvier 1995 portant refus initial du permis de construire sollicité par M. Y était illégale et donc fautive ;
- cette décision a retardé la réalisation de la vente du terrain dont il était propriétaire et lui a ainsi occasionné un préjudice financier ;

Vu le jugement attaqué ;
Vu le mémoire en défense, enregistré le 30 novembre 1998, présenté pour la commune de Villey-Saint-Etienne par Me GAUCHER, avocat, qui conclut :
- au rejet de la requête ;
- à la condamnation de M. X à lui verser une somme de 5 000 francs au titre de l'article L 761-1 du code de justice administrative ;

La commune soutient que :
- l'illégalité de la décision portant refus initial du permis de construire n'est pas démontrée ;
- en tout état de cause, le lien de causalité entre la décision critiquée et le préjudice allégué n'est pas établi ;

Vu les autres pièces du dossier ;
Vu le code de l'urbanisme ;
Vu le code de justice administrative ;

Les parties ayant été dûment averties du jour de l'audience ;
Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 13 novembre 2003 :
- le rapport de M. MARTINEZ, Premier conseiller,
- les observations de Me DUPLEIX, pour la SCP LAGRANGE PHILIPPOT CLEMENT DESMET BAUMANN-CHEVALIER et ZILLIG, avocat de M. X, et de Me GAUCHER, avocat de la commune de Villey-Saint-Etienne,
- et les conclusions de Mme ROUSSELLE, Commissaire du gouvernement ;


Sur la responsabilité :

...

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