Cour administrative d'appel de Nantes, 3e chambre, du 15 février 2001, 96NT01249, inédit au recueil Lebon

Date15 février 2001
Record NumberCETATEXT000007537581
Judgement Number96NT01249

Vu la requête, enregistrée au greffe de la Cour le 22 mai 1996, présentée pour Mme Michèle X..., demeurant ... le-Bisson (61250), par Me Alain Y..., avocat au barreau d'Alençon ;
Mme X... demande à la Cour :
1 ) d'annuler le jugement n 94-1402 du 12 mars 1996 par lequel le Tribunal administratif de Caen a rejeté sa demande tendant à l'annulation de la décision du 7 juillet 1994 par laquelle le directeur du centre hospitalier Marguerite de Lorraine de Mortagne-au-Perche (Orne) a mis fin à ses fonctions d'aide-soignante et à la condamnation du centre hospitalier à lui verser une somme de 84 000 F de dommages et intérêts ainsi qu'un rappel de traitement pour heures supplémentaires et ancienneté et l'indemnisation de onze jours de congés et de deux mois de préavis ;
2 ) de faire droit à la demande qu'elle a présentée en première instance et, en particulier, de condamner le centre hospitalier à lui verser l'intégralité de la somme correspondant au préavis, les dommages et intérêts de 84 000 F pour rupture
abusive et la rémunération des heures supplémentaires impayées ;
3 ) de condamner le centre hospitalier Marguerite de Lorraine de Mortagne-au-Perche à lui verser la somme de 10 000 F sur le fondement de l'article L.8-1 du code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ;
Vu les autres pièces du dossier ;
Vu la loi n 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière ;
Vu le décret n 88-386 du 19 avril 1988 relatif aux conditions d'aptitude physique et aux congés de maladie des agents de la fonction publique hospitalière ;
Vu le code de justice administrative ;
Les parties ayant été régulièrement averties du jour de l'audience ;
Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 18 janvier 2001 :
- le rapport de M. SANT, président maintenu en activité,
- et les conclusions de M. MILLET, commissaire du gouvernement ;

Considérant qu'à la suite d'un avis en date du 1er juillet 1994 du médecin assermenté du centre hospitalier Marguerite de Lorraine de Mortagne-au-Perche selon lequel la prolongation du 24 juin au 10 juillet 1994 de l'arrêt de travail de Mme X..., aide soignante, n'était pas justifié le directeur du centre hospitalier a mis en demeure l'intéressée de reprendre ses fonctions puis, cette mise en demeure étant restée sans effet, l'a radiée des cadres pour abandon de poste à compter du 7 juillet 1994 ;
Considérant que si elle produit en...

Pour continuer la lecture

SOLLICITEZ VOTRE ESSAI

VLEX uses login cookies to provide you with a better browsing experience. If you click on 'Accept' or continue browsing this site we consider that you accept our cookie policy. ACCEPT